domingo, 20 de setembro de 2009

La «blonde des toilettes» au festival du film Contis

La «blonde des toilettes», c'est Loira do Banheiro, une figure du patrimoine brésilien qu'un plasticien et photographe présente, parmi d'autres oeuvres, au festival international du film de Contis.

Contis-Plage : petite station balnéaire perchée sur la dune landaise. Ici le patrimoine, c’est le phare (le seul de la cote en activité), avec ses deux bandes noires et blanches s’enroulant autour de sa façade, et les vieilles bergeries en bois et torchis de l’arrière pays, classées pour empêcher leur transformation en résidences secondaires.

Hors des sentiers battus, on vient aussi à Contis en septembre pour le festival international du film, monté dans le cinéma situé entre le phare et la plage. Ses responsables, Betty Berr et Rainer, y proposent une sélection de courts et longs métrages primée à l’applaudimètre par les spectateurs.

Cette année, la mise en scène de l’événement confiée à Victor Carvalho, plasticien et photographe brésilien relie le festival aux journées du Patrimoine. Marionnettes géantes de carnaval, processions latinos projetés sur les façades, guirlande de «banderinhas», l’artiste propose une balade dans l’imagerie populaire de son pays. (Lire la suite)



Dans la rue barrée à la circulation par deux gros rochers, une bande de grosses têtes en carton fichée sur des squelettes en bois gardent l’entrée du Cinéma de Contis. «Habituellement ces marionnettes accompagnent les festivités du Carnaval, explique Victor Carvalho. Ces personnages mêlent les figures du passé et celles d’aujourd’hui.»

Aux côtés d’Elvis Presley et d’Amy Whinehouse, il y a les vedettes locales. Les plus connues sont «Loira do Banheiro» (la blonde des toilettes), une sorcière dont la simple évocation empêche les enfants brésiliens de faire les 400 coups dans les lavabos des écoles, et «Saci Pererê», l'esclave noir unijambiste, fumant la pipe, né dans un tourbillon de vent. «Avant on lui attribuait tous les mauvais coups. Les nouvelles générations l’ont transformé en gardien de la selva brésilienne, icône de la cause écolo», précise Victor.

A la nuit tombée, la façade de l’immeuble voisin du cinéma se transforme en écran géant. Couleur sépia sur mur blanc, les images des «Congadas», les processions de bandas des fêtes de Noël brésiliennes, y sont projetées. «Ces célébrations remontent à 200 ans en arrière, autant dire à l’antiquité dans l’histoire du Brésil qui n’a qu’un demi siècle d’existence, commente l’artiste. C’était la seule fête permise aux esclaves par les fazendeiro, les grands propriétaires terriens brésiliens.»

En levant les yeux, les «banderinhas», les guirlandes de fanions accrochées aux poteaux donnent le sens du vent. Ce jeudi 17 septembre 2009, jour de l’ouverture du festival, il vient du large. «Il va peut être pleuvoir», commente un autochtone. «Au Brésil, on dit que ces décorations visibles dans toutes les fêtes servent à colorer le ciel», lui répond Victor.

«Les journées du Patrimoine n’existent pas dans mon pays, ajoute-t-il. Personne ne se soucie de conserver la mémoire architecturale comme en France. Résultat : elle disparaît au profit de la spéculation immobilière. Je le regrette.»

Jean-Manuel Escarnot, envoyé spécial à Contis.
http://www.libebordeaux.fr/

Commentaires
Vitor Carvalho, artista do mundo!

Rédigé par: Marta Alvim | 19/09/2009 à 23:48

Je suis passé à Contis, hier, dans l'après-midi. Un temps correct m'a permit de profiter d'un mélange détonnant de traditions locales et internationales dans le cadre des Journées du Patrimoine et du festival du Court-mètrage.
La présentation de la Pinasse (bateau de pêche) et de la vie d'antan sur le "Courant de Contis" cotoyait avec bonheur le Festival, comme chaque année largement ouvert à l'international (Brésil entrautres).
Tout cela, bien sûr, sous le regard bienveillant du Phare.
Merci à tous les organisateurs.




Rédigé par: Dedou40 | 20/09/2009 à 09:35

domingo, 13 de setembro de 2009

Exposição fotográfica destaca as belezas naturais do bairro Esmeralda

“A ação despertou o sentimento de pertencimento das crianças e jovens moradores do bairro e entorno”

Após quatro meses de aprendizagem sobre teorias e práticas fotográficas, 22 alunos, entre 8 e 18 anos, frequentadores das oficinas de artes do Espaço Crescer – Livre Criatividade, localizado no bairro Esmeralda, apresentam a exposição “O Esmeralda é Verde”. A mostra reúne 36 fotografias destacando suas paisagens, a partir da percepção e sensibilidade dos jovens moradores.
O Espaço Crescer – Livre Criatividade foi fundado em 1998, pela arte-educadora Suely Ferrari, e atende aproximadamente 430 pessoas, entre crianças, jovens e adultos dos bairros Chácaras Fernão Dias, Esmeralda e Tanque. A entidade oferece cursos de Educação Física, balê, artes plásticas, violino, informática, redação, tear e artes marciais, além de apoio escolar e refeições. As aulas são nos períodos da manhã e da tarde e as crianças e jovens precisam frequentar regularmente a escola.
O projeto fotográfico teve início em abril de 2009, sob orientação da jornalista e artista plástica Marta Alvim, educadora do pólo, com o objetivo de promover o desenvolvimento sociocultural, e, sobretudo, despertar o sentimento de pertencimento das crianças e jovens moradores do bairro e do entorno. Incentivando por meio da experiência e seus desdobramentos afetivos e críticos, a importância do local onde vivem.
No primeiro módulo os alunos tiveram contato com o equipamento analógico, do corpo da câmera, seu funcionamento e teoria básica. A partir deste aprendizado os jovens fotógrafos foram em busca das melhores imagens. As saídas fotográficas promoveram encontros criativos e inusitados.
Para Jessica Fernandes, 14 anos, o resultado foi ótimo: “nunca tinha imaginado que aqui tinha tanta coisa bonita. Acho que é porque eu nunca tinha parado para olhar, e a fotografia me despertou. Fomos capazes de fazer fotos incríveis”. E destaca: “agora eu fico observando tudo: desenhos das nuvens, a cor das montanhas, e também fico atenta a preservação do meio ambiente. Comecei a reparar e gostar do meu bairro”.
A exposição será aberta hoje, 29 de agosto, às 15h30, no Chá da Tarde, evento beneficente, juntamente com a apresentação dos alunos de violino do professor Ricardo Lessa e participação especial de Victor Rolfsen, voz, teclado e guitarra.
Agende: Rua São Vicente, 867, Jardim Paulista, Atibaia. Os convites podem ser adquiridos no local. A exposição fotográfica conta com o apoio da Contati Contábil, Foto Claudio e jornal O Atibaiense.

Roberto Sion e Big Band de Atibaia